Élection du maire de new-York : quelles leçons pour la France?

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Élection du maire de new-York : quelles leçons pour la France?

Dans un pays où le parti démocrate paraît annihilé par sa défaite de 2024 tandis que la base MAGA accepte de D. Trump, sans guère broncher, abus de pouvoir, cruautés, mensonges et menaces sur les américains hostiles à son camp, l’élection du jeune maire de New-York, qui assume son socialisme et défend ses idées avec netteté, a redonné de l’oxygène aux opposants du Président. Quelle leçon peut en tirer la France, elle aussi menacée par l’arrivée d’un pouvoir d’extrême droite ? Comparer le programme électoral d’un maire et celui d’une élection présidentielle ne paraît pas raisonnable : les compétences n’ont pas la même ampleur et les villes sont politiquement plus homogènes que les pays. Comparer la France et les États-Unis peut également sembler aberrant, tant l’organisation sociale et le système politique diffèrent. N’empêche : l’élection de Zohran Mamdani est inspirante.

Parler à une Amérique déshéritée ou modeste

 Cette victoire, c’est d’abord celle de la jeunesse face à un parti démocrate usé, dirigé par des politiciens professionnels âgés accrochés à leurs postes malgré, parfois, on l’a vu avec J. Biden, leur évidente sénilité. Le parti démocrate n’a pas raté le renouvellement de ses cadres : il n’en a pas voulu. C’est ce que démontre la marginalisation des votes jeunes qui ont (paradoxe !) longtemps soutenu le vieux socialiste Bernie Sanders, dont les positions, selon les dirigeants démocrates officiels, « effrayaient et divisaient le pays ». Le parti démocrate a vu coexister en son sein de vieux routiers très modérés et quelques jeunes élus, davantage épris de justice sociale et de redistribution. Mais les « vieux » gardaient les manettes.

Cela fait longtemps de ce fait que le parti démocrate n’est plus vu comme le parti du changement, en tout cas pas du changement économique et social, et qu’il ne s’adresse plus aux classes populaires tout en se pensant progressiste. En 2016, dans un entretien avec des journalistes, le politiste américain Thomas Franck, persuadé que Trump allait échouer, déclarait : « Hillary Clinton sera élue et rien ne va changer. Les inégalités vont continuer de s’accroître. (…) Dans quatre ans, un autre candidat comme Trump se présentera (…) et il sera très difficile de l’arrêter ». En novembre 2024, faisant le bilan de la campagne présidentielle, l’économiste Esther Duflo expliquait, sur France-Culture, le naufrage démocrate par le rejet massif du « consensus centriste » qu’il représentait et la méconnaissance des difficultés financières des américains modestes. En apportant des réponses à des besoins sociaux très concrets (transports, garde d’enfant, logement), en parlant solidarité publique, Z. Mamdani impose aux démocrates un positionnement nouveau. Il aura certes du mal à tenir ses promesses mais il tente de répondre à une demande essentielle : une vie quotidienne moins contrainte.

Deuxième atout, Z. Mamdani a le courage de ses opinions. Il est propalestinien, condamne le génocide à Gaza, tout en s’adressant aussi à l’importante communauté juive de New-York : il reconnaît le droit d’Israël à exister dès lors que seraient respectés l’égalité juridique des résidents et le droit international. De même, dans un pays où, dès avant Trump, le discours anti-immigration était largement partagé, notamment dans les catégories populaires, il se dit fier d’être immigré, rappelle ce que New-York doit à l’immigration et a promis de protéger les immigrés de la ville contre les attaques de l’agence fédérale ICE, brutales et souvent illégales.

Il est vrai que New-York est une ville traditionnellement démocrate, que le candidat d’origine des démocrates était corrompu et que Mamdani ne l’emporte que de peu. Mais quel contraste avec la campagne électorale aseptisée et fade de K. Harris aux élections présidentielles ! Certes, K. Harris a tenu le choc dans le face-à-face avec D. Trump, alors qu’elle était considérée jusqu’alors comme un médiocre débateur. Mais elle a voulu séduire les franges centristes, les libéraux modérés, l’élite hollywoodienne, sans jamais se démarquer de J. Biden. Suivant la tradition démocrate (prôner des avancées sociétales plutôt que la réduction des inégalités sociales), elle ne s’est guère centrée sur la vie quotidienne, multipliant les références à la démocratie, à l’éthique et à l’état de droit et les déclarations sur les valeurs, sans comprendre pourquoi certains grands syndicats refusaient d’appeler à voter pour elle. Elle a été ultra-prudente sur les sujets qui fâchent, la politique hésitante de J. Biden sur l’immigration ou la guerre de Gaza, position qui lui a fait perdre le vote des jeunes. Elle n’a pas compris la séduction qu’exerçait Trump sur les classes populaires, avec sa vulgarité assumée, son numéro de one-man-show qui les faisait rire, ses promesses apparemment extravagantes qui ont réussi à leur faire croire qu’il était l’un des leurs et les comprenait.

France : des points communs avec les USA

 L’organisation politique et sociale de la France n’a rien à voir avec celle des États-Unis, pas plus que sa situation économique. Les valeurs dominantes (notamment la conception du rôle de l’État et du droit social) sont très dissemblables.

Pourtant, des ressemblances existent.

Aux États-Unis comme en France, l’extrême droite est alimentée par la montée d’inégalités à la fois sociales et territoriales, qui génèrent un ressentiment contre le « système » et la recherche de boucs émissaires, dont les immigrés, mais aussi l’élite intellectuelle, font les frais.

Sur le court terme, les inégalités ont augmenté dans les deux pays, du fait d’une poussée inflationniste post Covid, plus forte aux États-Unis qu’en France (la hausse cumulée pendant le mandat Biden a atteint 20 %). Aux États-Unis, le salaire médian, en dollars 2023, n’a que légèrement baissé de 2019 à 2023 mais l’inflation impacte très différemment le pouvoir d’achat selon la catégorie sociale : la consommation n’est pas la même et l’inflation a été plus élevée sur les biens de première nécessité, notamment l’énergie et de l’alimentation. Une étude de la FED sur la consommation des ménages entre mi-2021 et mi-2023 a montré que celle des ménages aisés et très aisés, dont les revenus financiers ont été dopés par les taux d’intérêt élevés, a beaucoup augmenté, tandis que celle des classes moyennes s’est maintenue et que les ménages modestes et pauvres ont réduit la leur. Quant aux salaires, seuls ceux des diplômés du supérieur ont augmenté plus que l’inflation. Par rapport à 2019, la proportion de personnes qui occupaient plus d’un emploi a augmenté de près de 8 % fin 2023.

L’effet en France, bien que moins prononcé, a été parallèle :  selon l’Insee (Niveau de vie et pauvreté en 2023, juillet 2025), le taux de pauvreté est passé de 14,4 % en 2022 à 15,4 % l’année suivante. Le niveau de vie des déciles les plus modestes a baissé en euros constants tandis que celui des plus aisés a nettement augmenté, et les indicateurs d’inégalité, y compris l’indice de Gini, ont retrouvé ou dépassé alors le pic de 2011.

Surtout, dans les deux pays, les inégalités ont fortement augmenté sur le long terme.

Étudiant les mutations du capitalisme américain (Challenges, 4 juillet 2025), l’économiste P. Artus constate (avec T. Piketty) qu’un autre capitalisme a existé dans les années 60-70, où les inégalités étaient mieux maitrisées, où les dépenses publiques étaient relativement élevées de même que la fiscalité, notamment l’impôt sur le revenu. Lui ont succédé, à partir des années 80 et de la présidence Reagan, d’abord une période néolibérale de dérégulation et de baisse des impôts qui a accentué les inégalités de revenu et de patrimoine, puis, depuis le début des années 2000, un capitalisme de monopole et de capitalisation boursière qui a cette fois provoqué une explosion des inégalités. Selon les chiffres du World Inequality Database, de 1980 à 2023, le pourcentage du revenu national dont dispose le 1 % le plus riche a doublé, passant de 10,4 % à 19,9 % tandis que celui des 10 % les plus aisés passait de 33,8 % à 46,8 % ; en 1980, le 1 % le plus aisé possédait 23 % du patrimoine et il en détient aujourd’hui 35 %. Une étude de Trésor Eco qui, dès 2015, relevait ces évolutions (Inégalités, pauvreté et mobilité sociale aux États-Unis : un enjeu économique et social d’envergure, mai 2015) soulignait l’augmentation de la pauvreté, la faiblesse du taux d’activité qui fragilise l’interprétation du bas taux de chômage, une mobilité sociale très limitée que l’absence de qualité du système éducatif ne permet pas de corriger et une polarisation croissante des emplois, accentuée par la désindustrialisation et la montée d’un secteur des services très qualifié.

Dès les élections de 2016, les politistes ont noté, dans des territoires déshérités des USA, l’émergence d’une droite conservatrice en colère qui mêlait un sentiment d’injustice devant la précarité, un ressentiment envers les élites du fait de la désindustrialisation et de la montée des importations chinoises et la conviction que l’État fédéral avait été l’instrument de leur appauvrissement et du déclin du pays. Les votes de 2024, quoiqu’au final serrés en pourcentage de voix, ont vu une vraie déconfiture des démocrates, qui ont reculé même dans de grandes villes. Les démocrates ont perdu le vote populaire, notamment celui des hommes blancs peu ou pas diplômés, qui ont voté à 69 % pour Trump. Le vote des minorités a de même nettement glissé à droite. Les démocrates n’ont progressé que chez les revenus compris entre 100 000 et 200 000 dollars, soit la classe moyenne aisée.

L’analyse est transposable à la France. Les inégalités de revenu n’y sont certes pas comparables : elles restent limitées, même si, de 1996 à 2023, l’indice de Gini est passé de 0,274 à 0,297, parce que la part de revenu des 20 % les plus modestes a baissé de 9 à 8,5 % tandis que celle des 20 % les plus aisés augmentait de 36,7 à 38,5 % (cf. Portrait social, fiche niveaux de vie, novembre 2025). L’évolution ne va pas vers une réduction des inégalités mais la redistribution garde son efficacité.

Pour autant, cette approche mesure mal les évolutions, notamment aux extrêmes : le même Portrait social 2025 montre que, de 2003 à 2023, le revenu du premier quart des foyers (les 25 % les plus modestes) a augmenté de 24 %, celui de l’ensemble des ménages, hors très hauts revenus (hors le 0,1 % les plus riches), de 45 % et celui des très riches (les 0,1 %) de 119 %. Ces revenus sont de plus inégalement distribués sur le territoire : Un récent rapport de l’OCDE (Une géographie persistante des inégalités, 2023) souligne que la France fait partie des 15 pays sur les 27 étudiés où les inégalités territoriales de revenu entre départements et régions se sont accrues depuis les années 2000.  Les taux de pauvreté s’étagent au demeurant de 9 % à 28 % entre départements de métropole et les indicateurs concernant la productivité, la proportion de diplômés, l’accès aux services sont très contrastés selon les territoires.

Quant aux inégalités de patrimoine, elles sont bien plus marquées en France que les inégalités de revenus et se sont accrues dans la période récente. Selon l’Insee (Revenus et patrimoine des ménages, 2024), l’indice de Gini du patrimoine brut atteint en 2021 0,662. En euros constants, entre 1998 et 2021, le patrimoine brut moyen des 10 % les moins bien dotés a baissé de 54 %, alors que celui des 10 % les mieux dotés a augmenté de 94 %.

Ces inégalités, jointes à la conviction que les chances d’accès à l’éducation, à l’emploi et aux services publics ne sont pas identiques selon que l’on habite une grande ville ou un territoire déshérité, taraudent le débat public.  33 % des Français estime avoir une position « plutôt basse » dans la société (Baromètre de la confiance politique, 2025), contre 23 % en 2021. Comme aux États-Unis, l’extrême droite en fait son miel : cela fait longtemps que le vote populaire s’est détaché du Parti socialiste (moins, il est vrai, de LFI, dont l’image s’est cependant nettement dégradée depuis 5 ans) pour aller vers le Rassemblement national, qui se contente d’engranger la colère.

La crise démocratique des deux pays

Aux Etats-Unis comme en France, le plus pernicieux est la montée du doute sur l’avenir et la crise démocratique, là encore plus violente aux États-Unis. C’est la conjonction de la montée des inégalités et de l’affaiblissement de la confiance politique qui alimente l’extrême droite.

En 2021, l’universitaire Mario Del Pero a publié sur le site de Sciences-po une longue note sur les Etats-Unis, intitulée « Une démocratie fatiguée attaquée par le trumpisme ». Il y rappelle l’assaut contre le capitole et le refus d’une part des électeurs d’accepter le résultat des élections de 2020 ; la faiblesse d’une constitution archaïque ; le caractère inique du système électoral qui sur ou sous représente les populations des États ; la montée de la polarisation qui délégitimise l’adversaire politique et radicalise les discours, alors que le modèle politique (fédéralisme, articulation, en poids et contrepoids, des pouvoirs de l’exécutif, du Congrès et des juges) ne peut fonctionner qu’avec des compromis et des médiations ; la propension des Présidents (la note est écrite avant le second mandat de Trump !) à gouverner par décrets qui n’hésitent pas à interpréter la loi, ce qui a affaibli le processus législatif ; la délégitimation des élites politiques, majoritairement considérées comme déconnectées, inefficaces et corrompues ; l’augmentation des inégalités économiques et sociales entre États du fait de la mondialisation. L’on peut ajouter à cette énumération la ploutocratie, l’absence d’une Cour suprême indépendante et le refus de la régulation des GAFA, états dans l’état, au détriment de règles élémentaires de morale publique.  Puissance économique incomparable, les États-Unis sont rongés par la complaisance envers les ultra-riches qui, faute de règle de financement des campagnes, dominent le système politique, par la défense forcenée de l’individualisme, par des idéologies totalitaires et racistes ancrées de longue date qui se répandent et contaminent aujourd’hui les entrepreneurs les plus puissants.

Il n’est pas certain que le sursaut soit proche. Mamdani, combattu par le parti démocrate jusque dans les dernières semaines de campagne, reste une exception. Le parti démocrate est persuadé que le rejet dont il est l’objet (en juillet 2025, 63 % de la population en avaient une image défavorable) cédera tôt ou tard. Il attend que Trump, pris au piège de ses excès et de ses contradictions, se casse la figure. De fait, les gouverneures élues au même moment que Mamdani en Virginie et dans le New-Jersey sont des démocrates traditionnelles. Le risque d’inertie est donc réel dans un pays qui doit opérer une véritable révolution.

La France connaît elle aussi une crise démocratique : montée de l’abstention, méfiance envers des élus jugés corrompus et préoccupés de leurs propres intérêts (Fractures françaises), accusations selon lesquelles ils ne tiennent pas leurs promesses et « privilégient les besoins des riches et des puissants » (État de la démocratie, IPSOS, 2024), contestation d’un pouvoir trop centralisé qui n’écoute pas les demandes des électeurs. Ceux-ci veulent être mieux protégés contre certains risques (y compris les risques environnementaux de long terme) et être davantage respectés et consultés. Le régime présidentiel a de longue date vidé les partis de leur substance et affaibli les corps intermédiaires. La dissolution de 2024 a fait éclater l’incapacité de la classe politique à débattre et à proposer un projet. Le résultat est que le Rassemblement national, crédité d’un tiers des voix dans les sondages récents sur d’éventuelles élections législatives, est devenu le premier parti de France devant un fouillis de voix qui s’éparpillent. Pour l’instant, nous nous enfonçons.

Réagir

La leçon à retenir de Mamdani est qu’il ne faut pas attendre passivement que le pays revienne à la raison ni être tétanisé par les pseudo-évidences assénées par une extrême droite qui cherche la division et l’affrontement : l’immigration est une chance pour le pays à condition de l’encadrer et de l’accueillir avec efficacité (il faut y mettre de l’énergie et de l’argent) ; travailler permet de s’en sortir mieux que toucher des revenus de subsistance ; la crise climatique n’est pas une invention de bobos. En revanche, il faut reconnaître que notre système fiscal manque d’équité, que l’école ne parvient pas à rétablir l’égalité des chances, que la sécurité mérite des mesures plus efficaces, que l’accès à l’emploi est difficile et que le monde du travail doit mieux respecter les personnes. Les enquêtes montrent que la population française, de plus en plus convaincue de l’impuissance de l’action publique, s’enfonce dans le pessimisme et le doute. Le responsable n’est pas seulement le Président de la République : tout un système a dérivé. L’extrême-droite ne vient pas de nulle part : elle s’impose face à l’incapacité des dirigeants à reconnaître et à traiter les problèmes. Cherchons les mesures concrètes qui pourraient améliorer la situation tout en traçant des voies d’avenir.

L’exemple des États-Unis nous montre aussi combien cette extrême-droite est à la fois redoutable (elle flirte avec les méthodes de la dictature, impose des décisions illégales, expulse des immigrés intégrés au mépris du droit, menace les opposants parmi les procureurs ou les fonctionnaires et envoie l’armée dans les villes pour faire peur) et fragile. Il est vrai que la brutalité de Trump est acceptée par une grande part de l’opinion.  Pour autant Trump, après avoir promis l’inverse, s’occupe beaucoup de questions internationales, voire s’engage dans des actions guerrières, ce qui ne satisfait pas sa base. Il lui sera surtout difficile de satisfaire plusieurs clientèles, les vrais fascistes, les évangélistes et les libertariens et, surtout, les très riches et les classes populaires : que se passera-t-il quand celles-ci comprendront que les coupes dans le Medicaid et les aides alimentaires sont financées par les baisses d’impôt accordées aux personnes les plus riches, au nom du libéralisme ? De plus, la stratégie économique protectionniste de Trump reste dangereuse pour l’inflation et l’emploi, même si la catastrophe annoncée par les économistes ne s’est, jusqu’ici, pas produite. Il existe des risques financiers sur le dollar et le financement de la dette. Enfin, sur le long terme, en s’attaquant aux scientifiques, à l’état de droit et à la lutte contre le dérèglement climatique, Trump affaiblit objectivement son pays et le clive, au point que le politologue Romuald Sciora (L’Amérique éclatée, Armand Colin, 2025) pense que certains États vont accentuer leur autonomie voire souhaiter se détacher du pouvoir fédéral.

Il ne serait pas difficile de démontrer en France l’incohérence économique et financière du projet du Rassemblement national, qui hésite entre sa clientèle populaire en multipliant les propositions démagogiques non financées (retraite à 62 ans, baisse de la TVA sur certains produits, augmentation des salaires de 10 % grâce à des exonérations de cotisations) et la volonté de séduire malgré tout le patronat (pourtant favorable au maintien de l’immigration de travail), en prévoyant de diminuer les impôts de production et de réduire les normes environnementales. C’est une chose d’être en colère, c’est autre chose de supporter les conséquences d’une politique erratique et démagogique. Qui sera notre Mamdani ?

Pergama, le 24 novembre 2025