L’Institut national du cancer a publié son rapport annuel sur « Les cancers en France en 2016 ». C’est l’occasion de prendre connaissance des chiffres clefs de l’épidémiologie en ce domaine, sachant que l’institut met en garde contre les synthèses puisque les divers cancers sont hétérogènes, tant dans leur incidence (nombre de cas nouveaux une année donnée) que dans leur mortalité. Pour les hommes, l’incidence tous cancers, qui a augmenté jusqu’en 2005, a baissé ensuite et se stabilise depuis 2010 (-1,3 % par an de 2005 à 2012) et la mortalité diminue (-2,9 % par an de 2005 à 2012). Pour les femmes, l’incidence continue à augmenter mais à un rythme ralenti (+ 0,2 % de 2005 à 2012) et la mortalité diminue (- 1,4 % sur la même période). Les cancers les plus répandus sont, de loin les cancers du sein et de la prostate devant les cancers du poumon et du colon et loin devant une multitude de localisations en nombre moindre. Tous cancers confondus, 2015 a vu 384 442 nouveaux cas et 149 456 décès.