Des risques psychosociaux moins importants dans les petites entreprises

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Des risques psychosociaux moins importants dans les petites entreprises

La DARES, service d’études du ministère du travail, publie en juillet 2017 une étude sur les expositions aux risques professionnels dans les petits établissements (jusqu’à 49 salariés). Les déclarations d’accidents du travail et de maladies professionnelles y sont moins fréquentes que dans les entreprises plus importantes mais l’on sait que cet indicateur n’est pas pleinement fiable. Il résulte de l’étude que certains risques sont plus importants dans les petites entreprises : les postures pénibles, les vibrations, la conduite et l’exposition aux produits chimiques cancérogènes. En outre, pour ces derniers, les employeurs paraissent peu conscients de la dangerosité et la prévention est faible, sans doute aussi parce qu’elle serait coûteuse. En revanche, les risques psycho-sociaux sont nettement moins importants, les horaires atypiques sont moins fréquents, le travail moins intense, les marges de manœuvre plus importantes et l’exposition aux comportements hostiles plus réduite, tandis que les relations sociales sont meilleures, avec les collègues comme avec l’employeur, moins souvent critiqué pour ne pas reconnaître le travail fait. L’on a souvent mis en cause la gestion paternaliste des petites entreprises : paradoxalement, pour la santé des salariés, elle a du bon, même si la prévention de certains risques physiques devrait être améliorée.